Avec 45 000 emplois intérimaires créés en un an dont 10 000 en CDI, le milieu de l’intérim se porte plutôt bien. En février 2018, selon Prism’Emploi, l’emploi intérimaire a augmenté de 7,3%.
Et presque tous les secteurs d’activités sont touchés par cette croissance avec +7,5 % pour l’industrie, +16,5% pour les transports, + 4,8% pour les services, +6,5% pour le BTP. Seul le commerce semble avoir ralenti la cadence: ce dernier connaît une légère diminution de -0,6%.
Toute la France est concernée par cette évolution positive à l’exception de la Normandie.
Pourquoi un tel dynamisme ces derniers mois ?
Alors que l’intérim rimait pour beaucoup avec précarité, les choses commencent peu à peu à changer. Celui-ci constitue en effet une solution adaptée aux nouveaux besoins des entreprises permettant à la fois flexibilité et réactivité.
Les profils des candidats changent également. De plus en plus de cadres diplômés optent pour ce statut et, la génération Y, à la recherche de « flexisécurité », voit l’intérim comme une alternative à la rigidité de certaines organisations qui pourraient alors compromettre leur motivation et leur bien-être et comme une opportunité pour apprendre encore plus et conserver une certaine indépendance.